Laurent Pailhès nous livre son opinion et son expertise à travers ce billet d’humeur.
Propos recueillis par Anthony ThirietUne tendance a pour effet de produire un ajustement d’une offre de produits et de services, parce que la demande client évolue. Pour un restaurateur, l’exercice est périlleux : il remet en cause les habitudes et bouscule les attentes de la clientèle présente dans son établissement. En effet, adapter un menu ou une offre de boissons participe davantage à l’effort de captation d’une clientèle nouvelle qu’à la satisfaction des besoins d’une clientèle captive. Sauf à anticiper sur des besoins dont cette clientèle captive n’a pas encore conscience. Une tendance répond à un besoin ou à une nécessité d’évolution du goût.
Ça y est, c’est dit, c’est écrit, le lien est fait : la tendance et le marketing font bon ménage ensemble. Alors, comment faire la différence entre une tendance et un effet d’annonce ? Pour le savoir, je vous propose de tester la tendance en question sous quatre angles :
1. La tendance participe-t-elle à apporter du goût au plat ?
> Testez la recette. Si le résultat vous plaît, proposez cette nouveauté de façon éphémère, sous forme de plat du jour par exemple. Et sondez la réaction de vos clients.
2. La tendance est-elle issue d’une tradition séculaire ?
> Si une tendance est ancrée dans une tradition locale depuis plusieurs décennies ou plusieurs siècles, vous pouvez la considérer comme sérieuse. Les sushis représentent un produit
Il reste 61% de l’article à lire
Pas encore abonné ? Abonnez-vous !
Vous êtes abonné ? Connectez-vous
Accédez à l’ensemble des articles de Tendances restauration à partir de 49€
Créer un compte